mercredi 20 février 2013

Ecoute la pluie

Il m’est arrivé une étrange aventure hier après midi…
J’ai rarement eu l’achat impulsif et compulsif… surtout en matière de littérature classique contemporaine, moi qui, à part Eric Emmanuel Schmitt ou Maxence Fermine, ne lit que des auteurs de l’imaginaire ; Et surtout en ces temps où mon budget ne peut pas me permettre ce genre d’excentricité… … …

Mais hier… alors que je n’y étais entré qu’avec l’objectif de trouver un cadeau pour une amie hospitalisée, je suis ressortie de ma librairie avec le roman « écoute la pluie » de Michèle Lesbre au éditions Sabine Wespieser.

En cherchant une idée parmi les rayons, une petite édition sobre, au raffinement épuré, capta mon attention.
Le livre paraissait rayonner de sa propre énergie… ou était-ce par son simple titre qu’il m’attira ?
Ce n’était pas le son de l’eau mais mon instinct que j’entendais en le regardant au milieu des nouveautés où il était placé.
« Feuillette-le » me murmura mon « ange gardien » que j’entends qu’en de si rares circonstances que j’ai toujours pris l’habitude de suivre ses recommandations.
Et là, la surprise de la lecture de la quatrième de couverture.

… une femme est témoin du suicide dans le métro parisien d’un vieil homme avec qui elle avait échangé un sourire.
Alors qu’elle devait partir rejoindre pour un week-end l’homme qu’elle aime, un photographe… Nantais… elle ne prend finalement pas le train.
Hantée par l’image du drame, elle erre sous l’orage, dans les rues de Paris, se perdant pour mieux se retrouver et trouver la force de pouvoir expliquer la raison de son absence.
Malgré ces mots qui ne sont, pour ce photographe-reporteur, jamais à la hauteur…

Tragique point de départ d’une prise de conscience sur le temps qui passe, la vie, sa fragilité, sa beauté, sur notre besoin, et notre peur aussi, d’aimer et d’être aimer.

Une écriture aussi musicale que visuelle que j’ai savourée à la terrasse de l’Art Scène.
 

lundi 18 février 2013

HDR ^^



Mon premier essai en HDR... Dites moi ce que vous en pensez ^^

Petit coup de gueule

L'abandon du droit d'auteur lors de la mise en ligne de photographies sur internet : Article de MAITRE ANTHONY BEM

http://www.legavox.fr/blog/maitre-anthony-bem/abandon-droit-auteur-lors-mise-10488.htm

Je ne peux manquer de réagir sur la façon plus que cavalière dont la justice considère l’œuvre photographique dans cette affaire...
A les lire tout n'est plus que contraintes techniques et banalité...
Depuis quand la justice se donne le droit de juger une qualité artistique ?

Comme me l'a si bien répliqué mon amie CCil graphiste http://cmoon.canalblog.com 
:
" le juge à Leonard : votre portrait d'une dame en plan serré et de 3/4 face avec un petit sourire en coin est utilisée par tout le monde, ce n'est pas original ; et le plan serré n'est qu'une contrainte technique pour qu'on la reconnaisse ... "

Nantes au fil de l'eau

Un avant gout de ma nouvelle session ^^





Plus de photos de Nantes ? c'est ici

mardi 12 février 2013

Winter: My Secret

Winter: My Secret
(by Christina Rossetti)

I tell my secret? No indeed, not I:
Perhaps some day, who knows?
But not today; it froze, and blows, and snows,
And you’re too curious: fie!
You want to hear it? well:
Only, my secret’s mine, and I won’t tell.

Or, after all, perhaps there’s none:
Suppose there is no secret after all,
But only just my fun.
Today’s a nipping day, a biting day;
In which one wants a shawl,
A veil, a cloak, and other wraps:
I cannot ope to everyone who taps,
And let the draughts come whistling thro’ my hall;
Come bounding and surrounding me,
Come buffeting, astounding me,
Nipping and clipping thro’ my wraps and all.
I wear my mask for warmth: who ever shows
His nose to Russian snows
To be pecked at by every wind that blows?
You would not peck? I thank you for good will,
Believe, but leave the truth untested still.

Spring’s an expansive time: yet I don’t trust
March with its peck of dust,
Nor April with its rainbow-crowned brief showers,
Nor even May, whose flowers
One frost may wither thro’ the sunless hours.

Perhaps some languid summer day,
When drowsy birds sing less and less,
And golden fruit is ripening to excess,
If there’s not too much sun nor too much cloud,
And the warm wind is neither still nor loud,
Perhaps my secret I may say,
Or you may guess.