mercredi 12 décembre 2012

John Keats

« Ici repose celui dont le nom était écrit dans l’eau »


Poète du début du XIXème siècle, John Keats inspira le mouvement pré-préraphaélite dont ils ont les même influences, notamment le moyen-âge, Shakespeare et un amour de la nature.

Il est le symbole du romantisme que ce soit par ces personnages féminins, comme Isabella et La Belle Dame sans Merci, ou sa vie et sa personnalité attachante et douce.
Orphelin à 15 ans, il se chargera de ses frères et sœurs et veillera notamment avec abnégation sur son cadet atteint de la tuberculose. Il meurt finalement également de cette maladie... à 25 ans.

Il eut une vie brève mais passionnée qui lui vaudra la reconnaissance, malheureusement en grande partie posthume, de ses pairs.

Pour plus de détail une courte biographie.

 

Bright Star



Bright star, would I were steadfast as thou art -
Not in lone splendour hung aloft the night
And watching, with eternal lids apart,
Like Nature's patient, sleepless Eremite,
The moving waters at their priestlike task
Of pure ablution round earth's human shores,
Or gazing on the new soft-fallen mask
Of snow upon the mountains and the moors -
No - yet still stedfast, still unchangeable,
Pillow'd upon my fair love's ripening breast,
To feel for ever its soft fall and swell,
Awake for ever in a sweet unrest,
Still, still to hear her tender-taken breath,
And so live ever - or else swoon to death.




La Belle Dame Sans Merci 


La Belle Dame sans merci, 1890, Gabriel Dante Rossetti

IV.

I met a lady in the meads,
Full beautiful - a faery’s child,
Her hair was long, her foot was light,
And her eyes were wild. 

V.

I made a garland for her head,
And bracelets too, and fragrant zone;
She look’d at me as she did love,
And made sweet moan. 

VI.

I set her on my pacing steed,
And nothing else saw all day long,
For sidelong would she bend, and sing
A faery’s song. 

VII.

She found me roots of relish sweet,
And honey wild, and manna dew,
And sure in language strange she said -
«I love thee true.» 

VIII.

She took me to her elfin grot,
And there she wept, and sigh’d fill sore,
And there I shut her wild wild eyes
With kisses four.



Endymion

Book I

A THING of beauty is a joy for ever:
Its loveliness increases; it will never
Pass into nothingness; but still will keep
A bower quiet for us, and a sleep
Full of sweet dreams, and health, and quiet breathing.[...]




Isabella or The Pot of Basil A Story from Boccaccio 


Isabella and the Pot of Basil, 1867, William Holman Hunt

LIII.
And she forgot the stars, the moon, and sun,
And she forgot the blue above the trees,
And she forgot the dells where waters run,
And she forgot the chilly autumn breeze;
She had no knowledge when the day was done,
And the new morn she saw not: but in peace
Hung over her sweet Basil evermore,
And moisten’d it with tears unto the core.

mardi 11 décembre 2012

Beatrix Potter

Dessinatrice et écrivaine de la fin du XIXème siècle, principalement connu pour ses livres pour la jeunesse, Beatrix Potter est issue d'une famille de la haute bourgeoisie qui a fait fortune dans le commerce du coton.
Son père était photographe amateur et féru d'art et la jeune femme côtoiera John Millais qui était un ami de la famille.

Ses histoires ont la fraicheur et la simplicité du monde rural du XIXème siècle et ses aquarelles sont devenues un grand classique britannique.

Un moment de douceur pour les petits ^^

Peter Rabbit
The Tailor of Gloucester at Work, 1902
'Where is My Twist?' The Tailor of Gloucester

lundi 10 décembre 2012

William Morris

Inspiré des pré-préraphaélite cet ingénieur et designer a fait partie de l'aesthetic movement et du mouvement Art and Craft.

La philosophie aesthetic du beau dans l'utile, dans les objets du quotidien, se retrouvera dans le grand mouvement de la fin du XIX : l'Art Nouveau.
Une philosophie d'un art total regroupant dans un même élan peintres, écrivains et poètes, mais aussi artisans du textiles, ébénistes, ferronniers et verriers

De Morris on connait encore aujourd'hui les motifs de ses tapisseries et papiers peints, devenu de grand classique.





manufacture Morris d'après un tableau de Burne-Jones

dimanche 9 décembre 2012

Ophélia



Autre thème privilégié des préraphaélites, la littérature...
Notamment Shakespeare... et un de ses personnages féminins les plus emblématiques et tragiques : 
Ophélia... L’infortuné amoureuse d’Hamlet qui perdra l’esprit et se suicidera après que celui-ci l’ai non seulement délaissé mais également tué son père.


Ophelia, John Everett Millais, 1852
, Ophelia, 1889




[....] Sur l'onde calme et noire où dorment les étoiles
La blanche Ophélia flotte comme un grand lys,
Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles...
- On entend dans les bois lointains des hallalis.
[....]
Arthur Rimbaud



John William Waterhouse, Ophelia, 1894
Hamlet and Ophelia, Dante Gabriel Rossetti, 1858

samedi 8 décembre 2012

The lady of Shalott



Le thème du moyen-âge est un thème privilégié et récurrent chez les préraphaélites.

Notamment la geste Arthurienne et l’histoire des chevaliers de la table ronde qui offrent aux peintres nombres de légendes et épisodes épiques ou amoureux propres à enflammer leur imagination.
La dame de Shalott est un de ces personnages du mythe arthurien.
On ne compte pas moins de 3 tableaux de Waterhouse sur ce thème, un de Hunt, et un de Grimshaw. Et ne nombreux autres artistes se sont laissés envouter par la tragique histoire de la belle.

D'après la légende, la jeune femme  ne pouvait regarder directement la réalité du monde extérieur ; elle était condamnée à observer à travers un miroir passant ses journées à broder ce qu'elle voyait sur une tapisserie. Son désespoir se fit encore plus grand lorsqu’elle tomba amoureuse du reflet de Lancelot et voulu rejoindre Camelot…
La malédiction fit qu’elle périt dans l’embarcation qui la menait vers la cité.



John William Waterhouse's The Lady of Shalott, 1888

« And down the river's dim expanse
Like some bold seer in a trance,
Seeing all his own mischance
-- With a glassy countenance
Did she look to Camelot.
And at the closing of the day She loosed the chain, and down she lay;
The broad stream bore her far away, The Lady of Shalott …»

— Lord Alfred Tennyson, Extrait de la IVe partie


John Atkinson Grimshaw's "The Lady of Shalott" 1875

William Holman Hunt's The Lady of Shalott 1905
Arthur Hughes's lady of Shalott 1873